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Différences entre un chauffeur de taxi et un chauffeur VTC en France ?

VTC à paris

Histoire des taxis

L’ancêtre du taxi

On associe les ancêtres des taxis aux fiacres apparus aux 17 siècles. Les fiacres étaient des véhicules tractés par un ou plusieurs chevaux dont le principal but était de transporter des personnes. C’était un service marchand qui par conséquent n’était pas gratuit.

Au fil du temps, les choses ont évolué. Petit à petit, la profession a été réglementée par les autorités et les véhicules ont été munis de taximètre qui permet de mesurer le prix total en fonction du temps et de la distance parcourue.

Avec le taximètre, les personnes ont commencé à appeler ce service de taxi. Depuis le début du 20e siècle et l’essor du véhicule à moteur, les taxis ont abandonné les chevaux pour les remplacer par des voitures.

Les taxis de la Marne

Pendant la Première Guerre mondiale, les taxis parisiens ont été réquisitionnés par les autorités pour transporter des soldats dans le département de la Marne afin de stopper l’avancée des troupes allemandes.

Les taxis d’aujourd’hui

Contrairement aux taxis de certains pays, les taxis en France n’ont pas l’obligation d’avoir une couleur spécifique sur leur véhicule. Ils doivent cependant posséder un signal lumineux posé sur le toit marqué TAXI et un taximètre (un compteur) avec plusieurs tarifs en fonction du jour (semaine, fériée, et dimanche) ou de l’heure de prise en charge.

Origines des VTC

L’histoire des VTC est plus récente.

Petite remise, grande remise et chauffeur de maître

La petite remise et la grande remise peuvent être considérées comme les ancêtres des chauffeurs VTC. Les chauffeurs de maître ne correspondent pas pleinement, car de manière générale ceux-là ne transportaient qu’un individu, leur "maître".

Que signifie VTC aujourd’hui ?

Le sigle VTC est apparu en France vers 2010 avec une nouvelle manière de délivrer les autorisations. En premier lieu, ce sigle signifiait Véhicule de Tourisme avec Chauffeur. Ensuite en 2015 la signification a changé. Désormais, nous appelons les VTC des Véhicules de Transport avec Chauffeur.

Les VTC n’ont pas de signalisation extérieure sur leur véhicule. Le prix des courses est libre. Certains utilisent des forfaits, c’est à dire un prix pour un parcours, quel que soit le temps du trajet. D’autres utilisent un système qui s’apparente au compteur avec un tarif au kilomètre et au temps parcourus.

Et les lotis et les capacitaires ?

Les lotis sont des sociétés dont l’activité est le transport collectif de plusieurs personnes. Par conséquent, ces sociétés ont l’obligation de transporter au minimum 2 personnes. Malgré cette réglementation, beaucoup de ces transporteurs n’avaient quelquefois qu’un seul client dans leur véhicule. Avant, cette pratique n’était pas ou était très peu verbalisée par les Boers (les agents qui contrôlent les professionnels du transport), car elle était tolérée. Mais maintenant, c’est différent et beaucoup de lotis se reconvertissent en chauffeur VTC.

Depuis 2018, ils ne peuvent plus exercer dans les agglomérations de plus 100 000 habitants.

Différences de fonctionnement entre un taxi et un chauffeur de VTC

Une licence pour les taxis

Les taxis ont le droit de proposer leur service s’il possède une licence. Cette licence est délivrée par la préfecture gratuitement. Mais depuis 1973, elle peut être revendue au bout d’un certain temps par le chauffeur de taxi. Les nouvelles licences étant rares, le prix de vente des anciennes ont bien augmenté et sont devenues très élevées. Depuis 2014, les nouvelles licences délivrées sont renouvelables et ne peuvent donc plus être vendues. Depuis la création des concurrents que sont les VTC, le prix des licences a baissé.

Inscription à un registre pour les VTC

Les VTC doivent s’inscrire obligatoirement au registre des exploitants de VTC. Ils recevront une autorisation d’exercice sous forme d’un certificat d’immatriculation avec un numéro unique. Ce certificat devra être renouvelé tous les cinq ans.

Obligations pour les taxis et les VTC

Conditions pour les taxis

Les chauffeurs de taxi doivent posséder une carte professionnelle. Leur véhicule doit avoir un signal lumineux sur le toit avec la mention TAXI. Ils ont un compteur horokilométrique (taximètre). Les tarifs sont publiés par arrêté préfectoral. Ils doivent posséder une licence. Les taxis peuvent prendre des clients à la volée, les attendre dans une station de taxis, à l’aéroport (avec ou sans réservation) ou après une réservation.

Conditions pour les VTC

Les chauffeurs VTC doivent avoir une carte professionnelle (VTC ou taxi). Ils ont pour obligation de s’inscrire sur le registre des VTC. Ils recevront un numéro et deux vignettes qu’il faudra ensuite coller à l’avant et à l’arrière du véhicule. Leurs véhicules sont soumis à des restrictions techniques. Ils ne peuvent transporter un client que s’ils justifient d’une réservation au préalable. Les tarifs sont libres.

Les tarifs sont libres si le chauffeur est indépendant!

En théorie, chaque VTC peut proposer le prix d’une course à un client. Celui-ci acceptera ou pas. Cependant, beaucoup de VTC travaillent exclusivement avec des applications comme par exemple : Uber, Marcel.cab, Kapten…

Dans ce cas dès lors que le chauffeur travaille avec les applications, ce sont elles qui imposent un prix. Si le chauffeur n’est pas satisfait, il pourra à tout moment arrêter le partenariat ou ne plus utiliser l’application.

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